Comment devenir ostéopathe ? C’est l’une des questions fréquemment posées par les jeunes diplômés. Pour exercer légalement, un cursus diplômant doit être intégré dans une école professionnelle d’ostéopathie. Cette pratique médicale devient de plus en plus compétitive. Il y a près de 26 000 praticiens en France. Voici les conditions requises pour devenir ostéopathe.
Le métier de l’ostéopathe
L’ostéopathe traite toutes sortes de maladies mineures douloureuses ou indolores. Son domaine d’expertise est basé sur la restauration des systèmes corporels. Le praticien maîtrise l’anatomie humaine à cet effet. Il peut diagnostiquer une pathologie en palpant des parties spécifiques. Afin de mieux comprendre la physiologie, il pose une série de questions sur le passif médical et les symptômes. Ensuite, il apporte le traitement le plus adapté au patient, qu’il s’agisse d’enfants, d’adolescents, d’adultes ou de personnes âgées. La plupart des ostéopathes travaillent dans des cliniques privées. Cependant, il peut être employé en milieu hospitalier ou devenir indépendant.
En général, les patients verront un ostéopathe pour une lombalgie. Il en est de même pour les tendinites, les entorses, les traumatismes postopératoires et le stress. De plus, ce professionnel de santé traite également les maladies du système urinaire, de l’oto-rhino-laryngologie et du système digestif.
Les formations nécessaires pour devenir ostéopathe
La pratique de l’ostéopathie requiert professionnalisme et connaissances pour apporter des solutions permettant de détecter la pathologie. Comment devenir ostéopathe sans étude spécialisée ? Quel bac pour devenir ostéopathe ? Il est préférable d’être un titulaire d’un bac S avant de suivre une formation en ostéopathie.
La formation initiale
Afin d’acquérir les compétences techniques requises pour devenir ostéopathe, une formation supérieure de 5 ans est requise après le BAC. Au début, le formateur dispense des cours théoriques. Au fur et à mesure de la progression de l’enseignement, les étudiants appliqueront leurs connaissances dans des situations pratiques. La formation initiale doit être dispensée par une école agréée par le ministère de la Santé. Sinon, le certificat de fin d’études est invalide.
À la fin de leurs études, les étudiants bénéficieront du titre de médecin ostéopathe agréé de niveau I et recevront un diplôme d’ostéopathe. Ensuite, ils sont inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP).
La formation continue
Vous pouvez également apprendre l’ostéopathie dans le cadre d’une formation continue des institutions professionnelles. Cette forme d’enseignement vise à atteindre la spécialisation. Pour cela, les aspirants ostéopathes doivent suivre 2 600 heures de cours. De leur côté, les professionnels de santé comme les kinésithérapeutes peuvent être dispensés des cours de biologie. À cet effet, leur programme de formation est axé sur l’ostéopathie, ce qui équivaut à au moins 1 300 heures de cours.
Les qualités d’un bon ostéopathe
L’improvisation n’a pas sa place dans cette discipline. Les ostéopathes doivent acquérir les compétences techniques nécessaires à l’exercice du métier. Un bon sens relationnel fait également partie des qualités requises pour devenir ostéopathe. Il est également important d’avoir une éthique irréprochable et de rassurer au maximum les patients. Patience, empathie et maîtrise de soi sont les maîtres mots. Un ostéopathe doit également avoir une bonne condition physique. Enfin, la constitution d’un carnet de rendez-vous peut être la chose la plus chronophage.
Les débouchés de ce métier
Les ostéopathes ont un large éventail d’interventions dans le cadre de la médecine humaine. À la fin des études d’ostéopathie, les jeunes diplômés peuvent ouvrir leur propre cabinet médical et bénéficier du statut d’entrepreneur individuel. Ils peuvent également intégrer le milieu hospitalier :
- cliniques,
- maternités,
- fédérations sportives,
- etc.
Aujourd’hui, l’ostéopathie est très populaire dans les entreprises et les maisons de retraite. Cela offre plus d’opportunités aux futurs ostéopathes. En effet, il s’agit d’un métier attractif avec un grand nombre de clients. De plus, ceux qui envisagent d’améliorer et d’élargir les disciplines peuvent travailler dans le domaine de la recherche ;